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Au Luxembourg, près de la moitié des ménages est endettée. Les particuliers bénéficient d’offres de financement, telles que les lignes de crédit ou les prêts personnels mis à leur disposition par les commerçants ou les banques pour le financement de biens de consommation, comme les grosses dépenses en biens d’équipement (par exemple une voiture, une TV, un voyage ou l’équipement de la maison).
Aujourd’hui plus que jamais il faut « avoir » pour « être » ! Cette thèse est soutenue par une forte tendance à consommer, des campagnes publicitaires très agressives et une banalisation des emprunts.
Critères d’alarme
Le consommateur surendetté a tendance à avoir recours à différentes formes d’emprunts comme par exemple les crédits à la consommation, les découverts sur cartes de crédit ou sur cartes clients de grands magasins, etc. Des retards systématiques respectivement des recours à des crédits pour le paiement de factures, tout comme des recours à des avances sur salaires présentent des critères d’alarme auxquels il faudra faire face.
Conseils pratiques
Toujours est-il que le remboursement d’un prêt s’étale sur plusieurs années et limitera le budget de l’emprunteur durant toute cette période. Il faut savoir qu'acheter à crédit, c’est dépenser de l’argent que l’on n’a pas encore gagné !
Le SICS donne les conseils pratiques suivants :
- prévoir un budget tenant compte des éventuelles diminutions de revenus ou des charges supplémentaires que la vie peut réserver (p.ex. la naissance d’un enfant, le chômage, une séparation ou divorce,…),
- éviter l’achat spontané,
- s’adresser prioritairement à son banquier habituel,
- être sincère lors de sa demande de prêt et signaler tous ses prêts existants.
N’oubliez pas que seules les dispositions du contrat comptent. Une demande de crédit peut vous être refusée par exemple pour ne pas aggraver vos problèmes financiers. Sachez que cette décision ne se dirige pas contre vous mais bien au contraire elle est prise dans votre propre intérêt. Si en plus il s’agit de votre banque de confiance, suivez le conseil du banquier et ne consultez pas d’autres établissements bancaires pour voir votre demande de crédit accordée.
Attention en cas de CAUTION ! Venir à un moment donné en aide financièrement à un membre de la famille ou à un ami est un geste très louable et appréciable, mais avant tout il faut bien se rendre compte des risques que l’on court en cas de non-paiement par le débiteur principal. Se porter caution veut dire s’engager à rembourser la dette à la place de l’emprunteur au cas où ce dernier ne saurait plus rembourser.
En général, les banques demandent un cautionnement solidaire et indivisible. « Solidaire » veut dire qu’en cas de non-paiement par le débiteur principal, la banque peut réclamer la dette totale restant due à la personne qui s’est portée caution. A noter que si plusieurs personnes cautionnent, le prêteur peut s’adresser à une seule caution pour le paiement de la totalité de la dette restant due sans devoir s’adresser à chacune d’elles pour réclamer une partie de la dette. « Indivisible » veut dire qu’en cas de décès de la caution, chacun des héritiers sera tenue de la totalité de la dette.
En cas de non-paiement par le débiteur principal de la dette, la banque vous demande, en tant que caution, de rembourser jusqu’à apurement total de la dette, MÊME si le délai prévu initialement dans le contrat de prêt est ainsi dépassé.
Evidemment, vous pouvez réclamer auprès du débiteur principal le remboursement de ce que vous avez payé, mais ce recours reste néanmoins irréaliste si ce dernier est insolvable.
Attention en cas de regroupement de prêts ! Face à une multitude de créanciers respectivement de factures/sommes à rembourser, l’idée de regrouper l’ensemble de ses prêts en un seul, pourrait être à première vue alléchante. En règle générale, il faut savoir, qu’à quelques rares exceptions près, cette solution ne profite qu’aux instituts de crédit. En effet, des frais supplémentaires tels que frais de dossier, diverses commissions, etc. incombent à l’emprunteur.